L’écoute continue

Une partie des fictions de la programmation est disponible à l’écoute en streaming, la voici :

Parmi les Primées :
« Du sable dans les yeux » de Daniel Martin Borret
Cette pièce donne à entendre la relation entre un fils et son père, ce
dernier ayant « fait» la guerre d’Algérie. En est-il revenu ?

Les créations de la Phaune avec « Uncommunicating Speech » de Caroline Janvier
Où l’art de faire entendre la musicalité du langage produit par les médias : opération de soustraction, garantie sans additif.

Le Concours Netophonix :
« L’Oppidum » de Michaël « MimiRyudo » Rochoy
De l’Oppidum, le Roi contemple son pays en proie à la bataille. Selon son conseiller, il ne lui reste qu’une seule chance pour éviter la guerre : remonter le temps, et signer un traité de paix avec le roi ennemi.

« Lee Green – Détective Privé » de Cédric « Latnel » Chalvet
Dans un monde scindé en deux, l’entreprise Kubernetik System a enfin trouvé un moyen de greffer des implants Cybernétique sur le corps humain, ceci grâce au Projet Adam. Mais la veille de sa présentation publique, le dossier de recherche est volé par le groupe d’activiste Spirituscientia. Lee Green, un Détective Privé est alors engagé pour retrouver le Projet Adam au plus vite.

Hors Compétition :
« Poséidôme » de David Uystpruyst
Privé de contact avec la surface, le Dr. Ambrosia guide la faune des profondeurs en dehors des zones mortes depuis la station sous-marine Poséidôme…

La Sélection :
« Les Chrones » d’après Alain Damasio
Voici que s’approchent maintenant les Chrones, par la bouche d’Alain Damasio qui seul sait faire jaillir les reliefs mouvants des forces du vent et du Contrevent et scintiller le Vif, au fond de cette nuit de la Phaune…

« Histoire de fantômes Japonais / Yôkai Monsters » de Tony Regnauld
D’après l’oeuvre de Shigeru Mizuki, et son excellent Dictionnaire des Monstres Japonais.

« Eden (saison 03) » d’Antoine Rouaud
Hélène Fresh accepte d’être le cobaye d’une expérience scientifique révolutionnaire. Cryogénisée au-dessus de la planète Terre, elle est loin d’imaginer se réveiller 8000 ans plus tard, à bord du Belbeth System, et de partir à la recherche du dernier refuge de l’humanité, la mythique Eden…

Palmarès 2012

GRAND PRIX DE L’ŒUVRE
« Du sable dans les yeux » de Daniel Martin Borret.

PRIX D’INTERPRÉTATION FÉMININE
Laurence Vielle pour « On Air »

PRIX D’INTERPRÉTATION MASCULINE
Fabien Orcier pour « Love & Money »

PRIX COUP DE CŒUR
Le cycle « Nuit de la Phaune » avec notamment « Uncommunicating Speech ».

*

PRIX CONCOURS NETOPHONIX :
Scénario : « L’Oppidum » de Michaël « MimiRyudo » Rochoy
Réalisation : « Lee Green – Détective Privé » de Cédric « Latnel » Chalvet

*

Les Jurés :

Aurélien d’Avout D’Auerstaedt, Anne-Laure Camus, Gwenaëlle Laot,
Hervé Marchon, Paul de Maricourt, Clio Meyer, Claude Mignot,
Alice Ramond, Julien Galvan Sanchez.

Peau neuve

Pour cette nouvelle édition, notre blog fait peau neuve pour la seconde fois. Bon avouons le, c’est aussi parce que l’ancien s’est tristement fait hacké.

Quoi qu’il en soit, voici donc notre nouveau site aux couleurs du festival !

Bienvenue à tous

Le festival a célébré l’an dernier son dixième anniversaire : il inaugure cette année sa seconde décennie d’existence. Dédié à la création de fictions radiophoniques francophones, ce festival est aujourd’hui plus nécessaire que jamais.

FICTIONS,
Parce que la fiction est nécessaire dans sa multiplicité chatoyante, parce que nous avons besoin d’histoires pour ré-enchanter le monde, histoires fictives et docu-fictions, histoires à mourir de rire ou de peur, histoires des temps passés ou à venir.

RADIOPHONIQUES,
Parce que la radio est le seul instrument au monde susceptible d’accueillir tous les genres (dramatiques, nouvelles, romans, docu-fictions), toutes les formes possibles (monologue ou voix démultipliées, dialogue ou soliloque), tous les sons et tous les bruits (silences, grognements, soupirs, cris et chuchotements) que la radio intègre, qu’elle absorbe, sans jamais renier leur spécificité. Parce que la radio est – avec le livre – le premier vecteur de l’écrit, parce qu’elle est restée, malgré la télévision, le premier média du monde : sa souplesse lui permettant d’accompagner tous les moments de la vie quotidienne, et qu’on la retrouve dans la salle de bain ou cuisine, au bureau, ou en voiture…

FRANCOPHONES,
Parce que la langue, dans sa singularité plurielle, est le seul horizon pertinent de la circulation des histoires, parce qu’observer les nuances et les couleurs que prend une langue sous d’autres cieux permet d’en prendre toute la mesure.

Parce qu’un texte de fiction est une incarnation de la voix de son auteur, parce que les paroles gelées sur les pages des livres, comme dans l’utopie de Rabelais, sont toujours prêtes à se ranimer dans l’irréductible singularité d’une voix, parce que seule la création radiophonique fictive autorise ce délicat équilibre entre l’incarnation du texte dans des voix et les mille possibles de l’imagination de l’auditeur, parce qu’elle seule autorise une solitude créatrice de l’auteur et de l’auditeur, pour connaître, pour saisir, pour recréer notre monde, bref pour l’entendre.

NUAGES, MERVEILLEUX NUAGES, ailes du silence, sous l’égide de leurs formes changeantes, pourront se déployer les ondes sonores de l’imagination.

Christine Goémé, Présidente des Radiophonies 2012

11ème Festival des Radiophonies

Nous avons le plaisir de vous annoncer que la 11ème édition des Radiophonies aura lieu
les 2 septembre et les 28 et 29 septembre 2012.

Le 2 septembre 2012
Une journée « Rétrospective »-dix ans de Radiophonies- au Musée des Arts et Métiers, 60 rue Réaumur, 75003 Paris.

Les 28 et 29 septembre 2012
La compétition du Festival au Théâtre de l’Ecole Normale Supérieure, 45 rue d’Ulm, 75005 Paris.